Crowdfunding : Mont-Valérien



 

Le projet consiste à financer une opération de marchand de biens à Rueil-Malmaison (92) visant l’achat revente d’une maison pavillonnaire après réalisation de travaux de rénovation et la création d’une véranda.

En synthèse

Objectif de la Collecte : 500 000 €
Maturité : 15 mois
Rendement investisseur : 11 % annuel
Distribution du coupon : In fine
Remboursement du capital : In fine
Hypothèque légale spéciale de prêteur de deniers.
Hypothèque conventionnelle de premier rang inscrite sur l’Actif.
Caution personnelle notariée du dirigeant.

Investissement minimal de 1000 €.

Pour investir : Gaël Coat : gcoat@pp-antilles.com ou Jean-Paul Ternoise : jpternoise@pp-antilles.com

Campagne fiscale 2024

La date d’ouverture de la campagne fiscale 2024 est fixée au 13 avril 2024, bien que cette date puisse sembler surprenante étant donné qu’il s’agit d’un samedi !

  • Date limite pour les départements de 01 à 19 : le 25 mai 2024 à minuit
  • Date limite pour les départements de 20 à 54 : le 1er juin 2024 à minuit
  • Date limite pour les départements de 55 à 976 : le 8 juin 2024 à minuit (heure de Paris)
  • Date limite pour les déclarations au format papier (toutes zones) : le 20 mai 2024 à minuit

L’inflation en France en 2023 ayant, selon l’INSEE, été de 4,9%, le barème fiscal est quant à lui relevé de 4,8% afin de corriger cette inflation.

 

 

 

 

Instruments financiers et défiscalisation

Optimiser son capital avec des placements financiers grâce aux :

Instruments financiers tels que SCPI, OPCI, FIP, FCPI et OPCVM

Nous contacter

Important !

En raison de la législation régissant l’ Offre au public de titres financiers (anciennement appelée « Appel public à l’épargne »), nous ne sommes pas autorisés à afficher sur notre site internet l’ensemble des produits que nous pouvons mettre à votre disposition. Pour découvrir toute la gamme de nos produits, veuillez directement prendre contact avec Patrimoine Prestige Antilles.

 

Les Sociétés Civiles de Placements Immobiliers (S.C.P.I.)

L’achat de parts de Sociétés Civiles de Placements Immobiliers (SCPI) constitue une alternative complémentaire originale et intéressante pour investir dans ce placement fétiche des épargnants et des investisseurs qu’est l’immobilier.

Les SCPI sont une des formes de placement collectif dans l’immobilier, à l’instar de ce que proposent les Sicav et Fonds Communs de Placement dans le domaine des valeurs mobilières. Les SCPI acquièrent et gèrent un patrimoine immobilier, souvent d’entreprise, pour le compte des investisseurs qui en détiennent les parts sociales. Les avantages de cette formule de placement sont nombreux : mutualisation des risques, revenus réguliers, meilleure liquidité, absence de souci de gestion, transparence d’informations… Ils expliquent le succès rencontré par les SCPI depuis plus de 30 ans, auprès de plus de 500 000 Associés.

Ce succès a entraîné l’émergence d’une typologie des SCPI en fonction de leur spécialisation de gestion et/ou en réponse à l’objectif patrimonial des investisseurs. C’est ainsi que l’on distingue les SCPI dites « classiques », privilégiant le rendement, des SCPI spécialisées (de valorisation, fiscales…).

L’Organisme de Placement Collectif Immobilier (O.P.C.I.)

L’OPCI, un placement immobilier novateur

Créé en 2007, l’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) est un placement immobilier non coté géré par une société de gestion de portefeuille agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Préconisé pour un investissement sur le long terme, l’OPCI gère un patrimoine majoritairement investi en immobilier tertiaire (bureaux, commerce, locaux d’activité….) et distribue les revenus et plus-values de ce patrimoine aux porteurs de parts.

Produit patrimonial par excellence, l’OPCI offre à l’épargnant une alternative séduisante à un investissement immobilier en direct et le libère de toutes les contraintes liées à ce type d’investissement. C’est en effet la société de gestion, composée de professionnels du secteur, qui gère et développe l’OPCI. Le tout, en bénéficiant des avantages spécifiques de l’immobilier.

En outre, en choisissant un OPCI de type SPPICAV, l’investisseur (appelé actionnaire) bénéficie de la fiscalité des valeurs mobilières sur les revenus et sur les plus-values qu’il perçoit selon sa propre situation fiscale.

La SPPICAV, source d’opportunité

La SPPICAV (Société à Prépondérance Immobilière à Capital Variable) est un OPCI qui se distingue de son alter ego, le FPI, par sa forme juridique spécifique et sa fiscalité proche de celle des OPCVM.

La SPPICAV a pour objectif de se constituer un patrimoine majoritairement immobilier et d’investir également, lorsque cela correspond à ses orientations, dans des valeurs mobilières (de type actions, obligations, OPCVM,…) en respectant les normes imposées par ses statuts et par la loi.

Les revenus et plus-values issus de la gestion de l’ensemble de ces actifs (immobiliers et mobiliers) sont distribués aux actionnaires à hauteur du nombre de parts souscrites conformément à la réglementation en vigueur.

En 2009, ces revenus sont soumis à un abattement de 40 % et à un abattement annuel de 1 525 € (3 050 € pour un couple) pour l’ensemble des revenus de valeurs mobilières en deça desquels il n’y a pas d’imposition due.

L’actif d’une SPPICAV, un éventail de possibilités

L’actif d’une SPPICAV est divisé en trois poches distinctes :

  • Poche « actifs immobiliers ». Elle doit représenter entre 60 % et 90 % de l’actif de l’OPCI.

L’actif d’une SPPICAV doit en effet comprendre au moins 51 % d’immeubles physiques ou de parts de sociétés à prépondérance immobilières non cotées (SCI, SCPI…). Le reste de la poche immobilière est alors constitué d’actions de sociétés foncières cotées.

  • Poche « actifs non immobiliers ». Elle doit représenter entre 0 % et 30 % de l’actif de la SPPICAV.

Il peut s’agir d’actions, d’obligations ou de parts d’OPCVM de droits français et étrangers.
Investir sur des actifs non immobiliers permet à la SPPICAV de bénéficier des performances de marchés autres que ceux de l’immobilier et d’optimiser le couple rendement/risque en raison de la décorrélation des marchés immobiliers des autres marchés financiers.

  • Poche « actifs liquides ». Elle doit représenter entre 10 % et 40 % de l’actif de la SPPICAV.

Il peut s’agir de dépôts, de liquidités ou d’instruments financiers à caractère « liquide ». Ce type d’investissements permet à l’OPCI de conserver une somme d’argent disponible et ainsi améliorer les demandes de rachat des actionnaires qui auraient besoin de céder leurs parts.

Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (O.P.C.V.M.)

En ce qui concerne les OPCVM, notre propos n’est pas de vous livrer, sur ce site Internet, une sélection de produits : cette démarche serait inutile car de nombreux critères de choix personnels interviennent notamment la durée de placement souhaitée, votre aversion au risque, vos objectifs et bien d’autres encore. De plus, la liste des OPCVM est longue, très longue…et particulièrement rébarbative. Par contre, vous présenter les différentes classes d’actifs, selon l’AMF, nous a semblé plus opportun.

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) distingue 6 catégories parmi les milliers d’OPCVM recensés (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), que sont en France les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement, les plus nombreux).

Les établissements bancaires et autres sociétés de gestion qui proposent des OPCVM aux investisseurs les classent en « prudents », « dynamiques » ou « équilibrés ». D’autre part, les trackers constituent des OPCVM indiciels qui sont répertoriés par l’AMF en dehors des 6 familles officielles.

Les Fonds d’Investissement de Proximité (F.I.P.) & les Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (F.C.P.I.)

Nous disposons d’une large gamme d’outils d’investissements financiers et de défiscalisation IR et ISF :

  • Fonds d’Investissement de Proximité (FIP)
  • Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI)
  • Fonds de Capital Risque (FCPR)

Toutefois, au su des spécificités de cette gamme de produits et des risques et contraintes inhérents, nous vous recommandons de prendre conseil auprès de nos services avant toute décision d’investissement.

Pour une information détaillée et sûre relative aux fonds de capital investissement ouverts à des investisseurs non professionnels, rien de mieux que le site de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) ! Pour cela, cliquez ici.

Ces produits ne sont pour la plupart exclusivement prescriptibles que par un CIF.

Pour en savoir plus sur les instruments financiers ci-dessus, contactez votre conseiller financier Patrimoine Prestige Antilles

On n’attire pas les mouches avec du vinaigre !

Vous connaissez tous cette bonne vieille citation du XVIIIème siècle ! Mais n’oubliez pas que notre Président la connaît aussi !

Vous avez demandé, dans les consultations lancées dans le cadre dit des « Gilets Jaunes », des contrats retraite avec possibilité de sortie en capital. Monsieur Emmanuel Macron vous a entendu ainsi qu’il l’avait promis. Vous disposiez pourtant déjà des bons vieux contrats d’assurance vie dont il existe des milliers de versions, mais vous en vouliez plus, alors il vous a satisfait ! Pourtant vous connaissez le dicton figurant ci-dessus, tout comme bien d’autres du même genre : « Au pays des aveugles, les borgnes sont Rois », « On n’attrape pas un lièvre avec un tambour »… Bon, vous vous demandez certainement où je veux en venir ? Eh bien, je veux vous faire comprendre que vous allez encore être les dindons de la farce ! Vous connaissez la technique de la carotte et du bâton : On vous tend une carotte de la main droite et, si vous la mordez, le bâton caché derrière le dos dans la main gauche vous assène un coup fatal !

Aussi notre Président, ancien banquier et de la cour des Grands, dois-je vous le rappeler, n’a pas manqué d’utiliser cette bonne vieille manœuvre : Vous attirer avec une carotte fiscale pour mieux vous assommer par la suite ! Son piège : Le PER (Plan d’Épargne Retraite). Vous n’aimiez pas le PERP avec sa sortie en capital plafonnée à 20% et encore moins la Retraite Madelin sans aucune possibilité de sortie en capital, alors vous voilà désormais satisfaits avec le PER à Macron, sauf que….

Dans un contrat d’assurance vie ou un PERP, lorsque vous sortez en capital par une opération de rachat, vous n’êtes imposés que sur la partie intérêts, et encore avec une franchise après huit années d’ancienneté fiscale du contrat pour l’assurance-vie. Mais sur un PER il n’en sera pas de même car vous serez fiscalisés sur la totalité de votre rachat, capital et intérêts ! Et oui, là est le piège ! Et en plus, n’oubliez pas que cela risque de vous faire basculer dans des tranches d’imposition supérieures ! La réponse du gouvernement sur cette double imposition du capital (car l’argent que vous épargnez est déjà passé par la case fiscale -sauf Madelin-) : Vous bénéficiez de la défiscalisation du PER comme c’était le cas pour le PERP ! Certes, mais le PERP n’était pas imposable sur la part sortie en capital ! Et puis, il y a surtout ce risque de sauter d’une voire deux tranches ! Comment ce gros risque sera-t-il corrigé et le sera-t-il vraiment ? Bien malin qui saurait répondre car il n’y a évidemment actuellement encore aucun rachat sur un PER et ce n’est certainement pas pour demain !

Face à quoi je me presse de conseiller à mes Clients de renoncer par avance à toute sortie en capital et s’obliger à une sortie en rente sur les PER. Voulez-vous une solution performante pour une sortie en capital ? Alors le bon vieux contrat d’assurance-vie est l’arme fatale !

Jean-Paul Ternoise

Petit cours de finance basique pour nos lecteurs

L’anatocisme est la constitution d’un capital à partir d’intérêts. C’est le phénomène de capitalisation des intérêts qui permet au capital de base de grossir de plus en plus vite puisque le phénomène s’accélère de lui-même.

Convenons d’un taux d’intérêt fixe pour nos calculs, par exemple le taux particulier qu’est 7 %. Pourquoi ce taux de 7 % est-il particulier ? Car c’est le taux qui permet de quasiment doubler un capital en 10 ans. En effet, si vous prenez un capital de départ de 10.000 €, au bout de dix années à 7 % l’an, vous obtiendrez sensiblement la somme de 20.000 €.

Prenons un exemple avec 100 € placés à un taux fixe de 7 %, au bout d’une année, vous aurez donc 107 € qui, au terme de la seconde année, vous donnerons 107 * 1,07 soit 114, 49 €. À la fin de la troisième année, vous obtiendrez 114,49 * 1,07 soit 122,50 €, puis 131,07 € la quatrième année, puis 140,24 € la cinquième, 150,05 € la sixième, 160,55 € la septième, 171,78 € la huitième, 183,80 € la neuvième et enfin 196,66 € la dixième donc approximativement les 200 € attendus.

Bon voici donc un premier point acquis. Passons au suivant. Pour faire des calculs financiers, il faut vous munir d’une calculatrice financière ou, plus simplement, utiliser les fonctions financières du tableur de votre ordinateur ou charger une calculatrice financière sur votre Android ou iPhone.

Nous allons commencer par vous démontrer combien le proverbe « Le temps, c’est de l’argent » dont l’origine est le proverbe anglais « Time is money » dit vrai !

Nous allons comparer le résultat obtenu dans trois situations d’épargne d’une même somme :

  • Cas 1 : une épargne mensuelle de 400 € sur 10 ans

  • Cas 2 : une épargne mensuelle de 200 € sur 20 ans

  • Cas 3 : une épargne mensuelle de 100 € sur 40 ans

Vous conviendrez bien que le montant épargné est strictement le même dans les trois cas : 4800 €. Regardons donc maintenant ce que cela donne à notre taux de 7 % l’an. D’ailleurs peu importe le taux, car ce qui nous intéresse ce sont les écarts entre les résultats. Dans votre tableur financier, il vous faut entrer les montants épargnés en négatifs puisque l’argent que vous épargnez sort de votre compte.

Votre tableur aura donc cet aspect :

 

Taux d’intérêt

Montant épargné

Durée en mois

Résultat

7,00 %

-400,00 €

120

69 233,92 €

-200,00 €

240

104 185,33 €

-100,00 €

480

262 481,34 €

 

Vous constatez donc qu’avec 4800 € épargnés sur 480 mois à raison de 100 € mensuels, on obtient près de quatre fois plus qu’en attendant d’être capable d’épargner 400 € par mois !

Voilà qui valide bien notre proverbe :

LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT !

Subsisterait-il un doute dans votre esprit ? Voulez-vous donc une autre démonstration ?

La voici !

Considérons un épargnant qui verse mensuellement 150 € sur un contrat d’assurance-vie. Pour notre démonstration, nous supposerons notre contrat sans aucun frais.

Épargner 150 € chaque mois revient donc à épargner 9 000 € en 5 ans. Nous allons comparer ce qu’il advient de nos 150 € placés à un taux constant de 7 % l’an au terme de douze et dix-sept ans, puis de trente et trente-cinq ans.

De l’épargne constituée au terme de dix-sept ans, nous retirerons celle obtenue au bout des douze années. Nous obtiendrons donc ainsi le rendement de nos 9000 € sur cinq ans entre douze et dix-sept ans et, par conséquent, le coefficient multiplicateur réalisé sur ces cinq années. Puis, nous ferons le même calcul entre trente et trente-cinq ans et comparerons nos deux coefficients multiplicateurs, celui entre douze et dix-sept comparé à celui entre trente et trente-cinq ans.

Taux d’intérêt annuel

Épargne mensuelle

Durée en mois

Résultat

Écart

Coefficient

144

33 704,25 €

7,00 %

-150,00 €

204

58 518,93 €

24 814,68 €

2,76

360

182 995,65 €

480

393 722,01 €

210 726,36 €

23,41

Vous constatez ici que le coefficient multiplicateur de notre épargne entre trente et trente-cinq ans est 8,48 fois supérieur à celui obtenu entre douze et dix-sept ans !

Vous ne pouvez plus avoir le moindre doute :

LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT !

Alors puisque maintenant vous en avez la preuve formelle et irréfutable, ÉPARGNEZ, n’attendez pas car chaque année perdue avant de démarrer est une année perdue à la fin !

Informez et formez vos enfants : Il vaut mieux épargner 50 € par mois que d’attendre de pouvoir en épargner 100 ! N’attendez pas, commencez, vous pourrez toujours augmenter vos versements par la suite !

Ne vous laissez pas berner par les bonimenteurs : n’oubliez pas que si vous versez 100 € sur un contrat d’assurance-vie qui comporte 4 % de frais d’entrée, vous n’aurez pas épargné 100 €, mais 96 € et ce sont ces 96 € qui seront générateurs d’intérêts.

N’oubliez pas non plus que 100 € moins dix pour cent font 90 €, mais que 90 € plus dix pour cent ne font que 99 €.

Enfin, sachez bien que les frais de gestion portent sur le montant total de l’encours du contrat, ce qui veut que les 1 % de frais de gestion s’appliquent à la totalité de la somme figurant sur votre contrat.

Un collaborateur d’une banque ou d’une compagnie d’assurance ne peut vous proposer que les produits de la société pour laquelle il travaille, alors que chez Patrimoine Prestige Antilles, nous n’avons d’obligation envers quiconque. Nous ne distribuons que des produits sélectionnés par nous pour leurs qualités et/ou performances auprès de différents établissements financiers. Nous sommes intransigeants et avons plus de vingt ans d’expérience. Vous pouvez nous faire confiance, nous la mériterons !

Jean-Paul Ternoise

Conseiller en Investissements Financiers

Les CLN ou Credit Linked Notes

Focus sur les Credit Linked Notes (CLN)

Par notre partenaire Eavest

31/03/2024­

Le marché obligataire (crédit) est le plus gros marché de titres du monde et son importance pour la stabilité financière n’est plus à démontrer. Des obligations souveraines aux «Junk Bonds», il est le composant crédit qui fait partie d’une allocation d’actifs.

Si le marché des actions est relativement lisible par toute personne s’intéressant un tant soit peu à la finance, celui des obligations est plutôt le domaine de connaisseurs.

La taille totale du marché des obligations fluctue selon les sources, mais elle avoisinerait 133 000 milliards de dollars en 2022 et se diviserait en environ 70% d’obligations souveraines et 30% d’obligations d’entreprises.

 

👉 QU’EST-CE QU’UNE OBLIGATION ?

Une obligation est un morceau de dette émis par une entreprise, une collectivité territoriale ou un État. Lorsque vous détenez des obligations, vous êtes donc le prêteur (le créancier) de l’entité ayant émis ce titre.

En plus du capital qui vous sera restitué à échéance fixe (en général, entre 5 à 30 ans), le débiteur s’engage à vous rémunérer périodiquement (tous les ans, ou tous les trimestres notamment) selon un taux d’intérêt fixe ou variable.

Contrairement aux actions, le versement des intérêts pour le détenteur d’une obligation n’est pas conditionné à la situation financière de son émetteur, par exemple, aux résultats financiers d’une entreprise.

Il existe différentes façons d’investir dans le crédit : en direct, via des Fonds ou ETF obligataires, via des Fonds Datés mais aussi via le marché des Dérivés de Crédit. Ce dernier est accessible aux gérants de fortune au travers des Produits Structurés communément appelés «Credit-Linked Note»

 

👉 QU’EST-CE QU’UNE « CREDIT-LINKED NOTE » ?

 

Une CLN est très proche d’une obligation dans son fonctionnement :

⏩ Le capital investi est à risque si l’entité sous-jacente subit un évènement de crédit, tel que défini par l’ISDA,

⏩ L’investisseur reçoit un intérêt (coupon) à intervalles réguliers.

 

Les principales caractéristiques d’une CLN sont les suivantes :

⏩ Il comprend un ou plusieurs sous-jacents (entités de référence)

⏩ La durée de vie du produit est connue à l’avance

⏩ Le gain annuel est déterminé à l’avance

⏩ Les coupons versés annuellement ne sont généralement pas capitalisés

⏩ Le remboursement du capital se fait à maturité

⏩ Une perte partielle ou totale du capital est possible

⏩ Seul un « évènement de crédit » associé à l’émetteur ou au (x) sous-jacent(s) du produit peut perturber les versements de coupons ou le remboursement du capital.

 

Un événement de crédit peut prendre la forme de :

⏩La mise en liquidation judiciaire ou faillite de l’entité de référence

⏩ Le défaut de paiement

⏩La restructuration de dette

⏩ Intervention gouvernementale, pour les entités bancaires

 

👉 COMMENT SE CONSTRUIT UNE CLN ?

 

Prenons l’exemple d’une CLN de maturité 5 ans sur une entreprise X. Cette CLN se compose :

1️⃣ D’une obligation Zéro-Coupon de la banque émettrice

2️⃣ De la vente du Crédit Default Swap («CDS») du sous-jacent (l’entreprise X).

 

Une obligation zéro coupon ne génère pas de coupons durant toute sa durée de vie. La valeur des obligations zéro coupon des banques émettrices varie suivant :

1️⃣ Le risque de crédit de la banque émettrice

2️⃣ Son besoin en financement

 

Par conséquent, il y a au moins deux risques de crédit inhérents à une CLN, celui du (ou des) sous-jacent(s) sélectionné(s) et celui de la banque émettrice.

Le CDS (Credit Default Swap) est un produit dérivé qui joue le rôle d’assurance. Il permet de se protéger contre le non remboursement d’une dette. Puisque dans le cas de la CLN, nous sommes vendeurs du CDS, nous encaissons la prime d’assurance.

 

👉 COMMENT FONCTIONNE UNE CLN ?

 

Si aucun événement de crédit ne survient pendant la durée de vie de ce titre obligataire, l’investisseur est remboursé à 100 % de son investissement, au terme. Et il touche des coupons réguliers jusque-là. En revanche, si un aléa de crédit est constaté, le versement des coupons s’arrête et le remboursement se fait (en tout ou partie).

Nous distinguons plusieurs types de CLN :

🔆 « Floored « CLN : Si aucun aléa de crédit n’intervient sur l’entité de référence, l’investisseur reçoit un coupon équivalent au taux 3 mois Euribor + un spread fixé à l’avance. Si un aléa de crédit survient, aucun coupon ultérieur n’est payé.-

🔆 CLN sur Panier : Il est possible de diversifier le risque et l’exposition d’une CLN grâce à un Panier équi-pondéré de plusieurs sous-jacents.

Il n’y a pas qu’une seule entité de référence mais plusieurs. Le taux et le spread de la CLN diminuent en cas de défaillance de l’une (ou plusieurs) des sous-jacents de référence.

🔆 « First-to-Default « CLN : Cela permet d’inclure le paramètre de corrélation dans votre investissement. 100% du capital est à risque sur le premier sous-jacent parmi la sélection à subir un évènement de crédit. Ainsi, plus la corrélation est basse entre les sous-jacents considérés, plus le rendement sera important. Le First-to-Default peut être comparé au «Worst-of», utilisé dans les Produits Structurés sur actions.

En conclusion, les investissements dans les CLN sont intéressants :

⏩ Si aucune obligation comparable n’est disponible dans le marché, mais le CDS est disponible,

⏩Car les CLN permettent de diversifier la part de son patrimoine investie en obligations,

⏩Car les coupons sont connus au départ,

⏩Car en l’absence d’aléa de crédit, l’investisseur est remboursé en intégralité à l’échéance (en plus du versement des coupons),

⏩Car les CLN peuvent être acquis dans un compte-titres, un contrat de capitalisation ou même en assurance-vie.

 

Souhaitez-vous une information complémentaire ? https://pp-antilles.fr/contact/.

Un label ISR pour SCPI URBAN COEUR COMMERCE





Nous avons le plaisir de vous partager le communiqué de presse de notre partenaire SCPI URBAN CŒUR COMMERCE annonçant la labélisation ISR de leur société.

URBAN PREMIUM renforce sa démarche responsable avec l’obtention du label ISR de sa SCPI de rendement.

URBAN PREMIUM, consciente des défis environnementaux et sociétaux contemporains et futurs, intègre une meilleure prise en compte des enjeux de durabilité dans son activité.

A ce titre, elle développe une politique d’investissement tenant compte des critères ESG pour les fonds qu’elle structure et gère.

La société de gestion a fait le choix de concentrer ses investissements principalement sur le territoire du centre-ville en région et en métropole. Les investissements réalisés par URBAN PREMIUM se situent au
cœur des villes françaises, s’inscrivant notamment dans la dynamique profonde de reconquête des centres-villes.

URBAN PREMIUM considère la prise en compte des critères extra-financiers comme une composante importante dans la valorisation, à terme, des investissements qu’elle réalise.

La SCPI URBAN COEUR COMMERCE a ainsi obtenu le label ISR en date du 03 aout 2023. Ce label a été délivré par l’organisme certificateur, AFNOR pour une période renouvelable de 3 ans.

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